Les origines de cet art reposent là aussi sur plusieurs légendes transmises à l’oral. La légende ci dessous est particulièrement représentative.

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En 1644, en Chine, un général chinois trahit les siens et permet aux Mandchous, un peuple aux origines nomades de pénétrer la Grande Muraille. Ils envahissent la Chine et commettent de nombreux massacres partout dans le pays. Ainsi, ils capturent la capitale et mettent en place la dynastie Qing.

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Le temple de Shaolin attire les opposants aux Mandchous, ils apprennent dans celui-ci le kung fu.

Malheureusement le temple est détruit par la dynastie au pouvoir. Cinq maîtres Shaolin parviennent à s’échapper. Dans ce groupe d’expert en art martiaux, il y a une femme : Ng Mui, qui, d’après la légende est une princesse Ming. Elle a été envoyée dans ce temple pour éviter sa capture par les Qing.

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Ng Mui part ensuite en Sichuan dans le temple de la Grue Blanche pour développer son art dont elle est experte et qui portera plus tard le nom "Wing Chun". Elle s’inspire d’un combat entre une grue et un serpent pour étudier leurs mouvements. Elle s’aperçoit que la méthode de combat est plus efficace que la force, la vitesse ou la taille. Le Wing Chun aide les personnes faibles physiquement à combattre des personnes plus imposantes. Ce style cherche l’évitement et la déviation. Son apprentissage est rapide.

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Plus tard, Ng Mui fait la connaissance d’un marchand de tofu. Il a une fille, Yim Wing Chun qui est la cible d’un bandit qui veut la forcer à l’épouser. Cependant elle est déjà promise à Leung Bok-Chao, un ennemi de la dynastie en place. Ng Mui veut aider Yim et supplie le bandit de repousser le mariage d’au moins 6 mois. Il accepte, et durant cette période Ng Mui apprend à la jeune fille l’art martial qu'elle pratique. Elle décidera de donner à cet art le nom de la jeune fille : le Wing Chun.

À la suite de ces nombreux mois d’entraînements, Yim Wing Chun devient une experte et propose au bandit sa main à condition qu’il la batte dans un combat à mains nues. Il est alors humilié par l’efficacité de l’art de la jeune fille et s’enfuit.

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Finalement, l’histoire se termine bien pour Wing Chun. Elle épouse Leung, un expert en Kung fu, mais il s’aperçoit que l’art de sa femme est bien supérieur au sien. Il apprend donc son style de combat. À la mort de sa femme, il voyage dans le pays en exportant cet art, le Wing Chun Kuen en hommage à sa femme qui signifie, promesse d’avenir.